Présentation

Qui sommes-nous ?

L’association guinéenne, « SOS Mineurs en prison », créée à Conakry en 1996, a réussi à construire un quartier pour les mineurs de la prison, entre 1997 et 2002, afin de séparer les enfants des adultes.
En 2001, l’association a ouvert le Foyer de l’Espérance pour les enfants sortis de prison et pour ceux trouvés dans la rue, lors de maraudes régulières. Ces enfants, sans famille pour les accueillir, ont été logés et nourris au foyer où ils ont pu suivre des formations à plusieurs métiers, en y côtoyant des enfants à protéger qui retrouvaient leurs familles le soir. Une ferme thérapeutique est en création pour certains de ces jeunes, à 75 km de Conakry, et l’année dernière, ESPPER y a subventionné la mise en place d’un petit élevage. SOS-MEP a été subventionné par le CCFD, l’UNICEF et la CARITAS allemande de nombreuses années.

Mais les nouvelles toutes récentes de l’association sont mauvaises : par manque de subvention, il n’est plus question pour les deux éducateurs spécialisés d’aller à la prison, là où ils assuraient notamment des cours d’alphabétisation pour les jeunes, car il n’est même pas possible de payer leur transport ; plus grave, les adultes de la prison sont à nouveau mélangés aux mineurs et les ateliers de formation ouverts pour les jeunes par SOS MEP ont été transformés en chambres pour les détenus les plus fortunés (l’association n’a pas de recours !). Les maraudes dans les rues de Conakry ne sont plus assurées pour les mêmes raisons financières. Quant au Foyer de l’Espérance, il n’y reste que trois éducateurs bénévoles pour sept enfants, tous des cas envoyés par le Service Social International (de 2001 à 2012, 4 000 enfants avaient été accueillis dans ce foyer). Le responsable de l’association rappelle aussi que l’épidémie d’Ebola freine actuellement toutes les actions menées par les structures locales.